Archives de Catégorie: Voyages

Aurangabad, grottes d’Ajanta et d’Ellora (6-8 Mai)

Par défaut

La première étape de mes vacances démarre à l’aéroport de Lucknow. Un petit vol pour Mumbai, un changement et un vol pour Aurangabad… L’arrivée un peu tardive à l’aéroport et notre fatigue nous coûtera un peu, nous acceptons une voiture pour un hôtel un peu cher, quoiqu’encore abordable.

Aurangabad, donc ! La ville est entre Ellora et Ajanta, mais elle comporte aussi des choses à aller voir (un fort, des grottes…). Nous nous en passerons. Notre première journée sera consacrée aux magnifiques grottes d’Ajanta.

Ces grottes, dont les plus vieilles datent de -200 avant JC, sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous les rejoignons (il y a bien 150 km) en taxi partagé avec un jeune indien et son oncle.

Ajanta, c’est toute une institution ! Comme à Fatehpur Sikri, on traverse une zone de magasins avant de rejoindre un bus qui parcourt le dernier kilomètre avant les fameuses grottes. Là, on se bat (pour rien, cette fois…) pour avoir le prix indien… Et c’est parti !

Ces grottes bouddhistes ont été creusées dans une excavation en forme de fer à cheval, ce qui fait qu’on a toujours une vue sur les autres… Il fait une chaleur atroce mais l’intérieur des grottes est frais.

IMG_0530

Certaines sont des temples, avec un bouddha et de magnifiques statues autour. Ou alors avec un dôme au fond faisant presque penser à une église… D’autres sont des monastères, des pièces où les moines vivaient : on peut visiter et reconnaître les chambres, les réfectoires et les salles de débat.

Il est plus qu’impressionnant de visiter ces grottes où vivaient des gens il y a 2000 ans… Les statues comme les peintures sont conservées extrêmement bien si on considère leur âge.

Il faut dire que ces grottes ont été peu à peu oubliées au début de la construction des grottes d’Ellora, vers 600 après JC. On les a perdues et plus personne n’en a entendu parler… Jusqu’à la découverte d’un explorateur à la fin des années 1800, un certain John Smith. Il est fascinant de se dire que pendant tout ce temps, de telles merveilles sont restées à la merci de la nature…

Mes photos sont souvent floues ou sombres, il est en effet difficile d’en prendre à l’intérieur !

IMG_0608

IMG_0572

Nous suivons l’enchaînement de 23 grottes (je prend un coup de soleil au passage), nous arrêtons deux secondes prendre 3 photos sur le chemin (et oui, on reste des stars !). Cette journée à souffrir du soleil qui tape fort me convaincra à m’acheter un chapeau.

Ces grottes sont plus magnifiques et fascinantes les unes que les autres. Elles pèsent, ces blocs de pierre massifs pèsent sur vous et vous rappellent combien d’années il portent en eux. Les détails, les peintures encore présentes vous font remonter le temps.

IMG_0604

IMG_0612

C’est après une looooongue journée entre un soleil trop éblouissant et de merveilleuses caves très sombres, nous prenons le taxi du retour. Le soir, nous dînerons chez « notre copain », un petit restaurant bon marché juste à côté de notre hôtel. Cuisine simple, mais bonne et pas chère.

Aurangabad ne nous parait pas être une ville très accueillante : sûrement parce que nous ne sommes pas situés dans le bon quartier. Et surtout, il fait chaud, très chaud !

.

Le lendemain, nous partons pour Ellora. Autres grottes également inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco ! L’objectif de base est d’économiser le prix d’un taxi en prenant le bus. Nous arrivons donc tôt à la station de bus, il y a un arrêt de bus marqué « Ellora ». Nous montons dans le bus qui arrive après 30 minutes d’attente, certains nous confirment que c’est le bon bus, d’autres nous disent qu’il va à Ajanta. Ah non hein, là on y était hier !

Après s’être largement débattus et énervés, un mec nous dit qu’en fait il n’y a pas de bus pour Ellora. Ah bon, mais pourquoi il y a un panneau ? Bon, mystère, on verra plus tard. Pour l’instant, on a rencontré un Allemand qui veut aller au même endroit que nous donc tant qu’à faire, autant prendre un rickshaw et partager les frais !

Nous nous dirigeons donc vers les grottes d’Ellora.

Que dire de celles-ci ? Plus récentes que celles d’Ajanta (le début de la construction des grottes d’Ellora a d’ailleurs été la première cause d’oubli de celles d’Ajanta), elles ont été construites entre le 7eme et le 11eme siècle. Certaines (les plus anciennes) sont bouddhistes, d’autres jaïnes et les dernières hindoues (remarquez donc cet esprit de tolérance : imaginez qu’au 11eme siècle, on propose de construire mosquées, temples et cathédrales côte à côte !).

IMG_0671

Contrairement à Ajanta où les grottes se trouvent le long d’une falaise en forme de fer à cheval, cette fois-ci elles se trouvent le long d’une ligne de 2 km de long.

On verra vite la différence avec celles de la veille : moins bien conservées, on remarque vite qu’elles sont moins belles, plus éclairées, moins fascinantes. Ne vous y trompez pas, elles sont merveilleuses quand même ! Mais après les splendides grottes d’Ajanta, elles sont un peu en dessous. Plus sobres, aussi. Ici un monastère tout simple bien que très imposant :

IMG_0679

IMG_0715

IMG_0734

Sauf… L’une d’entre elles. En fait, si à Ajanta les grottes sont toutes en concurrence les unes avec les autres, si elles sont presque toutes aussi fascinantes, à Ellora la majorité des grottes est « pas mal du tout », et il y a une grotte vraiment belle ! Un immense temple hindou, remarquablement bien conservé, très visité (visiteurs indiens un peu lourds, d’ailleurs…), encore vraiment beau.

IMG_0775

IMG_0784

Nous passons ensuite un pont suspendu (entouré par des dizaines de singes !) pour arriver dans les grottes jaïnes.

IMG_0787

IMG_0839

Ensuite, après cette loooongue journée, il est grand temps de retrouver le chauffeur et de rentrer à Aurengabad. Nous prenons un déjeuner en route (NB : demander à un chauffeur « où est-ce qu’on peut manger un thali bon et pas cher ? » est une EXCELLENTE idée : c’était très cheap, et vraiment bon… Et à volonté) avant de repartir (j’ai essayé de conduire mais bon la circulation à l’indienne, c’est quand même spécial…).

IMG_0885

Nous rentrons bien fatigués, ne pouvons pas prendre une douche (parce qu’à l’hôtel, ils veulent qu’on repaie une demi nuit si on veut prendre une douche… Ouais ils sont sympa mais non), on prend quelques snacks (et un grand jus de fruits frais) dans la rue avant d’aller prendre notre train…

Nous sommes fatigués, la famille qui partage notre compartiment est sympa mais bruyante, mais nous avons une nuit pour dormir avant d’arriver à Mumbai !

Tour de l’Inde…

Par défaut

Quelques villes, quelques heures d’avion, beaucoup d’heures (de jours !) en bus et en train… Le tout en 7 semaines.

Le Marahastra, puis le Tamil Nadu, le Karnataka, le Kerala, encore le Tamil Nadu, le Bangale, le Meghalaya puis le Punjab… Des régions extrêmement différentes, des peuples différentes, des cultures, des façons de vivre et des cuisines différentes.

Pendant ce voyage, j’ai vu l’extrême sud de l’inde, le sud-ouest, le sud-est, l’extrême nord-ouest, l’extrême nord-est. J’ai vu deux frontières, celle avec le Pakistan et celle avec le Bangladesh.

Un beau voyage. J’en ai bien profité. Je suis ravie de l’avoir terminé, aussi. 7 semaines de vadrouille, on n’imagine pas à quel point c’est fatigant, lessivant.

On s’adapte, on apprend à se sentir chez soi dans n’importe quelle chambre d’hôtel, dans n’importe quelle ville. On retrouve rapidement ses repères à chaque fois, on fait ce qu’on peut pour se sentir bien partout… Mais avec le temps, on s’épuise à petit feu et on rêve de pouvoir poser ses bagages quelque part plusieurs nuits d’affilée.

3, 4 nuits au même endroit m’apparaissaient comme une respiration. S’installer définitivement quelque part est plus qu’un répit !

Tout ça, le planning + le plan, c’est ce qui était prévu à la base. Finalement, des destinations ont été enlevées, d’autres ont été ajoutées, et j’ai parfois passé plus (ou moins) de temps que prévu sur place… A suivre !

planning

NB : si vous cliquez sur le tableau il deviendra moins flou !

vacances

Changer d’état…

Par défaut

Après le Maharastra, le Karnataka et le Tamil Nadu, je suis aujourd’hui… Au Kerala !

.

En Inde, changer d’état, c’est un peu comme changer de pays en Europe.

Je prends un bus de quelques heures (bon allez, 6 ou 8), et je change de langue, de religion, de forme de visage, d’habitudes alimentaires, d’architecture…

C’est à la fois passionnant et déroutant.

On n’a pas le temps de s’habituer que déjà on change, on bouge…

J’ai des articles en provision mais mes temps de connexion sont assez rares et jamais assez longs pour me permettre de rédiger un article… Ca va venir dans la semaine !

.

Pour l’instant en tout cas, je profite bien de mes vacances, de la chaleur et de la plage…

Vacations !

Par défaut

Repassons sur les derniers jours…

Mes derniers jours à Kanpur n’ont été que courses… Mes journées et mes soirées étaient consacrées à la rédaction de mon rapport et à  la préparation de ma soutenance… Ainsi qu’à mon départ : ranger mes affaires, vider ma chambre, régler deux-trois trucs administratifs…

Samedi soir, j’ai passé une soirée sympathique chez mon directeur de thèse et sa famille. Il organise une soirée par semestre avec « ses » élèves. C’était très sympathique (certains élèves, les plus « timides » je dirais, avaient l’air de s’ennuyer) et j’ai beaucoup discuté avec sa fille de 20 ans qui part en Ecosse en août pour un semestre.

Dimanche, dernière soirée au restaurant avec quelques amis.

Lundi, une soirée sur le toit de ma résidence pour dire au revoir et remercier les gens que j’ai pu rencontrer cette année !

Enfin, mardi était le jour du départ avec de l’avion, beaucoup d’avion… Nous avons trouvé un hôtel (un peu cher) à Aurangabad.

Aujourd’hui, depuis deux jours, nous sommes à Mumbai et je tombe amoureuse de cette ville ! (et de ses habitants…)

On sent une grosse différence entre les indiens auxquels j’ai l’habitude (ceux de Delhi inclus…) et ceux que nous avons rencontrés pour l’instant. L’Inde devient moins fatigante, plus agréable, c’est moins « une bataille de tous les instants pour sa survie » et plus une agréable découverte (j’exagère, bien sûr !).

Par contre, il fait chaud. Très très chaud. Mais avec beaucoup d’eau et en organisant intelligemment son temps (par exemple en se réfugiant dans les musées bien ventilés au plus chaud de la journée…), on le vit assez bien.

Je change de ville lundi (pour arriver à Mysore mardi), si j’ai une meilleure connexion, je posterai des photos !

Penser aux vacances…

Par défaut

Les articles sérieux sur les élections sont en cours ! (et plein d’autres à terminer… Bref…)

Mon rapport arrive sur la fin, j’en profite pour penser deux secondes aux vacances et faire rager un peu ceux qui sont coincés devant un bureau…

Je pars en vacances le 6 Mai. Départ pour Aurangabad pour admirer les célèbres grottes sculptées d’Ajanta et Ellora.

J’enchaîne avec Mumbai, j’y passe 4 jours et je descend ensuite pour Bangalore, j’y passe quelques heures le temps de prendre un bus pour Mysore la magnifique.

Ensuite, pour échapper aux chaleurs intenses, je pars dans les hauteurs, dans la station climatique de Munnar, célèbre pour ses plantations de thé.

Quelques jours au frais, puis descente vers Kochi…

J’enchaîne ensuite sur les backwaters du Kerala (sorte de mangrove), puis sur les plages de ce même Kerala, parmi les plus belles du monde !

vacances

Je descends le plus au sud possible (peut être irai-je jusqu’à la pointe de l’Inde, mais je ne pense pas avoir le temps…), avant de remonter vers Madurai et son célèbre temple, puis vers la ville francisée de Pondichéry. Quelques jours à manger des croissants, puis je retourne à Bangalore où m’attendra un avion pour… Calcutta !

Ici, je retrouve un ami et nous montons (encore !) nous rafraîchir dans une ville connue pour ses plantations de thé, Darjeeling. Nous enchaînons pour la région de l’est de l’Inde avec la belle ville de Shillong dont les falaises nous accueillerons quelques jours pour un peu d’escalade.

Il nous faudra ensuite prendre un avion pour Amritsar, tout à l’ouest du Penjab, afin de voir le fameux temple d’or et la frontière indo-pakistanaise.

Ce sera notre dernière destination… Après Amritsar nous attendra une journée d’escale à Delhi puis le retour sur Kanpur… Nous y arrivons le 20 juin, et mon avion pour la France part le 24 juin (j’ai juste le temps d’aller au bureau de l’immigration dire que je m’en vais !).

Bref, dans une semaine je serais en vacances… Et j’ai hâte !

Vacances, conclusion : l’Inde et le Népal.

Par défaut

On pourrait croire, s’agissant de deux pays frontaliers qui partagent beaucoup, que l’Inde et le Népal se ressemblent et se mêlent. L’Inde elle-même semble parfois considérer que le Népal est une annexe d’elle même qui ne sert qu’à aller y passer ses vacances. Cependant, si vous prenez le temps de découvrir un tant soit peu les deux pays, vous remarquerez bien vite qu’il n’en est rien.

Les népalais et les indiens entretiennent entre eux des relations compliquées à comprendre, surtout pour un européen. De nombreux indiens m’ont dit « Mais tu vas au Népal ? Il n’y a rien à voir là bas, tout juste un temple à Katmandou, et encore ! » alors que je rêvais de lacs tranquilles, de paysages merveilleux,de villages adorables,  de sommets enneigés.

Les indiens donc, parce qu’ils n’ont pas le même système de valeur que nous, ont tendance à ne pas donner au Népal la même valeur que nous lui donnons. Les deux pays entretiennent des relations d’amitié, ils échangent de nombreux produits, mais aussi de la population… Beaucoup de népalais viennent travailler en Inde, le plus souvent pour des travaux de base très mal payés. On remarque aussi un autre phénomène : les universités népalaises ayant du mal à décoller, les népalais les plus riches viennent souvent s’instruire en Inde. Parfois ils y restent pour travailler.

Ce fait, ajouté au fait que plus de 50% des exportations népalaises vont vers l’Inde, contribuent largement au fait que l’économie népalaise soit très dépendante de son grand voisin. 

D’ailleurs, les népalais gardent en eux une certaine rancoeur : on peut s’en rendre compte lorsque l’on aborde le sujet avec eux. Le mépris et la condescendance indienne les fatigue et les rend méfiants vis à vis de ce « peuple ami ». Cela ressemblerait, finalement, à deux frères qui se chamaillent…

On oublie souvent, à côté du gigantesque pays qu’est l’Inde, que le Népal n’a pas à rougir de sa taille : sa superficie est équivalente à celle de la Tunisie. Mais l’enclavement complet du pays, entièrement coincé entre les deux géants que sont l’Inde et la Chine, le mettent et l’ont toujours mis en état de faiblesse.

IMG_9870

Aujourd’hui, malgré une certaine croissance économique et malgré le nombre de téléphones portables et d’antennes satellites en circulation, le Népal reste un des pays les plus pauvres au monde. L’Indice de Développement Humain du Népal est de 0.463, quand celui de la France est à 0.812 et l’Inde à 0.554.

.

Quand on s’y rend, quand on discute, on se rend compte que l’histoire politique très agitée de ces 50 dernières années (le dernier accord de paix a été signé en novembre 2006) ont fortement ébranlé la population : les stigmates sont encore bien visibles. Des symboles communistes apparaissent un peu partout, les népalais hésitent à parler de politique (par contre, lancez-les sur le football ou le cricket, ils sont intarissables !) … Mais, surtout, il est flagrant que « ma » génération (les 20-35 ans) n’a pas eu accès à l’éducation. Durant les années qui les ont vu grandir, le pays était très chaotique, extrêmement pauvre et, l’école n’existant plus vraiment, la population était quasiment entièrement illettrée. Aujourd’hui, ces personnes ne parlent pas un mot d’anglais et ont souvent l’air (je cite !) « un peu hagards, un peu bêbêtes ».

A côté, les plus âgés (+ de 40 ans) et les plus jeunes (- de 15 ans) semblent différents, même les jeunes enfants parlent un anglais dont le niveau ferait rougir plus d’un élève de 16 ans en France, ils sont cultivés, ont de bonnes notions de géographie, ils ont l’air de « mieux comprendre » le monde autour d’eux que leurs parents (ou leurs enfants). Surprenant au début, mais on comprend vite lorsque l’on s’attarde un peu sur l’histoire…

.

Enfin, je finirais sur une note moins ennuyeuse : pour le touriste aussi, l’Inde est bien différente du Népal :

  • Religions :

Hindouisme / Islam / Bouddhisme / Christianisme / Jaïnisme / Sikhisme / etc… en Inde, Bouddhisme / Hindouisme / Religions très locales au Népal.

  • Moyens de transport :

Train / Bus / Avion (pour les riches !) pour les longues distances, Vélos-rickshaws, Rickshaws (tuk-tuk) et Vikram (Tempo) collectif pour les courtes distances en Inde. Véhicules privés : le vélo est très utilisé, la possession d’une voiture est « réservée » aux plus riches, la moto est le véhicule roi (rapide, se faufile partout, et en plus on peut mettre toute sa famille dessus !).

Au Népal, les massifs montagneux empêchent la construction de chemins de fer, donc le bus et l’avion sont les seuls moyens de transport possibles pour les longues distances. Je n’ai vu aucun Rickshaw ni Vikram (les deux sont interdits à Katmandou à cause de la pollution), par contre les vélos-rickshaws sont très courants. Les voitures privées sont assez anecdotiques mais on prend facilement un taxi (vraiment bon marché). La moto est autant utilisée qu’en Inde.

  • Nourriture :

Les deux régimes alimentaires se ressemblent beaucoup. Un Thali indien ressemble de loin à un Dhal Bhat népalais, on y retrouve le dhal de lentilles, le riz, les chapatis, les papad et les légumes.

J’ai l’impression que la nourriture indienne est plus variée, ce n’est peut être qu’une impression…

Enfin, en Inde, beaucoup de végétariens, les viandes que vous trouverez seront quasiment toujours du poulet et du mouton.

Au Népal, on trouve aussi facilement du boeuf !

IMG_9143

  • Sécurité :

Je me suis sentie bien plus en sécurité au Népal qu’en Inde. Les gens y sont beaucoup plus « sereins » dans leur façon de faire et de communiquer et on se sent bien moins stressé et oppressé qu’avec des indiens.

Ajoutez à ça que les népalais semblent avoir une vision de la femme et, surtout, de la femme blanche bien différente de celle des indiens : en se promenant en short/débardeur dans une ville népalaise, on se fait bien moins regarder qu’en étant en salwar kameez dans une ville indienne…

Au Népal, j’ai passé Holi au milieu de népalais, dans des espaces bondés, la bière coulait à flot, les gens dansaient : tenue exemplaire de la part de la population, je crois qu’aucune des étrangères (ou des népalaises…) sur place n’a eu de problème. Grande impression de bienveillance générale, de personnes présentes pour s’amuser et pas pour gêner leur voisin(e).

En Inde… Ce cas de figure est quasi-impossible. On a tendance à déconseiller aux étrangères de sortir dehors non accompagnées pour Holi parce qu’à cause de l’alcool, des drogues et de l’ambiance de fête, les hommes deviennent complètement fous.

(NB : quand j’ai montré mes photos et vidéos de Holi à des amis indiens, ils n’en revenaient pas : des blanches en short en train de danser au milieu des népalais, en toute quiétude. Un espace bondé, et moi à côté qui leur disait que non, aucun problème à signaler, j’avais passé une après-midi géniale. Ils se sont regardés et m’ont dit « Et bien heureusement que tu as passé Holi au Népal. Ici ce genre de scène est impossible ! »)

A côté de ça, mes propos enthousiastes ne reflètent que mon impression personnelle… Ca ne veut pas dire qu’il faut faire n’importe quoi (surtout que je suis restée dans des grandes villes !).

Attention aux pickpockets et au vols en général dans les deux pays : ni les indiens ni les népalais ne sont de nature « voleuse », mais rappelez vous que beaucoup des gens que vous êtes susceptibles de croiser ont du mal à nourrir leur famille…

  • Arnaques :

Aaaah, on en trouve partout ! Mais il faut avouer qu’au Népal, nous étions bien souvent beaucoup trop méfiants par rapport à la situation.

En Inde, on se méfie de chaque personne qui nous aborde, et 80% du temps, on a bien raison. Au Népal, j’ai eu l’impression que les gens avaient pratiquement toujours des bonnes intentions… (à vrai dire, on s’est fait arnaquer une fois au Népal, « comme des bleus » en plus… C’était par un indien !)

  • Marchandage :

En Inde comme au Népal, on marchande sur TOUT : coûts des trajets, chambres d’hôtels, achats…

En Inde, le marchandage est par culture un acte normal que les gens feront sans agressivité, mais avec une rudesse qui pourra parfois vous surprendre : ce n’est pas de la vraie colère, mais l’habitude veut que l’on mette en avant le fait que l’on est pas content (et donc que l’on « tire la tronche ») jusqu’à obtention d’un prix satisfaisant.

Au Népal, j’ai trouvé le marchandage en général plus souriant, plus calme (un peu comme en Thaïlande, étant donné les témoignages de mes camarades « français en Inde » qui sont partis y passer leurs vacances…).

Les prix sont à peu près équivalents dans les deux pays (l’alcool et la viande sont moins chers au Népal, par contre).

  • Hôtels / Qualité de vie :

Grosso modo pareil dans les deux pays. On trouve de tout, ça dépend combien on veut y mettre…

Nous avons eu un rapport qualité/prix satisfaisant dans les deux hôtels dans lesquels nous avons logé.

  • Tourisme :

En Inde, la multitude de choses à voir est impressionnantes. Paysages montagneux dans le nord, magnifiques palais au Rajasthan, mosquées et mausolées à Delhi et dans l’Uttar Pradesh, lieux de prières et temples impressionnants un peu partout, plages et backwaters dans le sud, réserves naturelles du Madhya Pradesh et du Gujarat… Difficile d’être repu,tout est magnifique et il y en a pour tous les goûts !

Le Népal s’avère moins diversifié : la principale attraction reste les montagnes et tout ce qui les entoure (kayak, paragliding, etc…). Ceci dit, de nombreux temples hindous et bouddhistes valent également le détour, et Katmandou est définitivement une ville à visiter !

Les prix d’entrée des visites sont plus élevés au Népal qu’en Inde, mais 75% du temps il est possible de ne pas payer en entrant par une autre porte.

Bon, on l’aura compris, j’aime beaucoup l’Inde, mais j’ai eu un véritable coup de foudre pour le Népal.

Sources :

Quelques stastiques

Histoire du Népal (très résumée)

A la découverte du Népal

Wikipédia  (évidemment !)

Mon trajet vers le Népal (et toute la suite dans les articles suivants…)

Vacances au Népal VIII : Dernier jour à Katmandou…

Par défaut

L’épisode précédent

A la fin de ces folles vacances, le 22 mars 2014 sonnait presque tristement : c’était notre dernier jour de vacances… Heureusement, une excellente journée m’attendait !

Nous décidons de louer une voiture avec chauffeur pour la demi journée et partons après le petit déjeuner pour Bodnath, l’une des plus grandes stûpas bouddhistes du monde. Celle-ci se trouve au milieu d’une petite place encerclée par des magasins, des cafés et, surtout, des temples bouddhistes. Le tout se trouve dans une partie de ville habitée surtout par des moines tibétains venant des monastères situés non loin…

IMG_0258

IMG_0274

IMG_0310

IMG_0285

Et la fameuse Stûpa…

IMG_0295

L’endroit est plutôt agréable et reposant, même s’il est relativement encombré.

(là encore, passer par une entrée à l’arrière vous permettra de ne pas payer…)

Nous remontons dans notre taxi pour nous rendre à Pashupatinath, un haut lieu de pèlerinage hindou. Cet endroit est « l’équivalent népalais » de Varanasi, c’est ici que l’on y brûle les corps des hindous. Au bord du fleuve donc, des cérémonies funéraires ont lieu…

L’entrée pour les européens est chère (1000 roupies népalaises, soit le même prix que le Taj Mahal…), nous essayons de démarcher pour avoir le prix indien (gratuit !), et nous nous mettons d’accord avec le type qui vend les tickets pour acheter un ticket pour deux. C’est mieux que rien ! (mais ça reste cher…)

IMG_0330

Des escaliers bordés de chapelles mènent à d’autres chapelles et à des petits temples.

IMG_0338

IMG_0345

Il y a beaucoup, beaucoup d’indiens ici, c’est comme si nous avions décidé de préparer notre retour en Inde avec cette visite. On remarque immédiatement leur comportement bien différent des Népalais. Avec un peu d’expérience, on se rend compte à quel point indiens et népalais sont vraiment radicalement opposés, et franchement, les indiens auraient beaucoup a apprendre de leur « petit » voisin.

IMG_0355

En passant par une autre porte et en montant un escalier, on peut se trouver sur une petite étendue d’herbe qui surplombe une partie de Katmandou…

IMG_0368

Nous rentrons tranquillement et déjeunerons de momos frits dans un restaurant non loin de notre hôtel… Heureusement, parce que l’orage est arrivé très vite encore cet après-midi là !

La soirée, elle, se fera dans une très bonne pizzeria (avec une bonne bouteille de vin italien…) où l’on nous a offert le brownie en dessert (ça sert de dire à l’entrée qu’on fête un anniversaire…). Nous la finirons ensuite dans deux bars à l’ambiance électrique, où les népalais en quête de soirées animées se mêlent aux quelques touristes qui veulent s’amuser !

Enfin, le lendemain, 6 heures de bus environ nous attendaient pour nous amener à la frontière, que nous franchirons à pied. Les procédures se feront tout en douceur (hé, quand on sait comment ça se passe et où sont les bons bureaux, ça va mieux…), nous prendrons ensuite un bus pour Gorakpur (comme à l’aller…) en compagnie d’un touriste néerlandais un peu perdu. Une fois à Gorakpur, nous n’en avons plus que pour une nuit de train avant d’arriver chez nous… (et de profiter d’une bonne douche).

Conclusion après 10 jours de voyage : le Népal depuis l’Inde

Vacances au Népal VII : A la rencontre de Katmandou !

Par défaut

L’épisode précedent

Nous arrivons à Katmandou sous la pluie après 8 heures de bus sous le soleil. Une de ces pluies à la fois très violentes mais courtes comme nous en avons eu tous les jours à partir du mercredi… Nous nous réfugions prendre un chaï et manger un peu dans une gargotte le temps d’attendre… Heureusement, le beau temps revient vite ! Quelqu’un nous propose de nous emmener dans un hôtel, nous sommes un peu réticents mais après tout pourquoi pas, de toute façon ici tous les hôtels sont à Thamel, le centre de la ville et « LE » quartier touristique. Un peu comme Lake Side à Pokhara (mais en beaucoup plus grand…), il regroupe hôtels, restaurants et boutiques diverses, et on y croise presque plus d’étrangers que de locaux !

L’hôtel n’est pas mal, les prix corrects, nous choisissons d’y rester et d’y déposer nos affaires avant de partir dans les rues de Thamel pour un premier dîner !

IMG_9894

Les boutiques vendent des tissus, des vêtements, des articles en pashmina, cashmire ou laine de yack… Mais aussi du thé, des objets d’artisanat, des bols de prière, des couteaux…

IMG_9910

Nous nous promenons un peu et rentrons nous coucher. Le lendemain, nous avons prévu une journée chargée ! En effet, nous avons prévu de faire un circuit proposé par notre guide (le livre !) à travers la vieille ville, pour rejoindre quelques points très visités.

Le tout en passant par des temples hindous, bouddhistes, par des stuppas (bouddhistes…). En voici une (il y en a à tous les coins de rue, à peu près une tous les 30 mètres à certains endroits !) juste à côté de notre hôtel :

IMG_9925

Nous passons ensuite par un temple bouddhiste dans lequel nous rentrons… Au moment, celui de la leçon des étudiants moines ! Des enfants et adolescents habillés en moines chantent et prie au rythme d’un gong. Passons le côté mystique, les étudiants ont surtout l’air de s’ennuyer ferme…

IMG_9954

La promenade se poursuit au milieu de petites rues très animées, pleines de rickshaws-vélo, de motos et de piétons. Ça ressemble beaucoup à l’Inde, en moins sale… Cette balade a été ponctuée de petits temples hindous et bouddhistes, elle donne bizarrement l’impression de revenir toujours en arrière parce que les temples se ressemblent beaucoup les uns les autres.

Ceci dit, cette découverte a été très dense et plaisante !

IMG_9985

IMG_9990

IMG_0019

Un magasin (effrayant ?) qui vend des masques et des marionnettes…

IMG_0037

Les abords d’un temple bouddhiste

IMG_0061

Un grand temple…

Nous arrivons finalement à Durbar Square, un ensemble de 3 places qui contiennent de nombreux temples et sanctuaires à toits multiples. Le prix d’entrée est particulièrement cher (par rapport à l’Inde), nous râlons et nous rendons compte qu’en entrant d’un autre côté (40 secondes de marche environ), on entrera gratuitement et personne ne nous demandera de ticket.

Magique !

Il faut savoir que ça se passe souvent au Népal : les endroits payants ne le sont que si on passe par la porte principale, les autres entrées n’étant pas surveillées.

IMG_0113

Durbar Square

 Bon, Durbar Square, j’ai trouvé ça sympa… Mais pas exceptionnel.

IMG_0117

Une idole dans Durbar Square. On voit aux couleurs sur les statues que Holi est passé par là…

Nous finissons la visite avant d’aller manger un bon plat dans un restaurant avec vue sur la ville (et les montagnes…), puis continuons la balade dans des quartiers moins fréquentés par les touristes. Que de rencontres sympathiques… Les népalais sont très souriants et beaucoup plus calmes que les indiens. Je regrette cependant que, comme en Inde, les enfants (même ceux qui, de toute évident, sont loin de mourir de faim) aient l’habitude de se jeter sur les étrangers avec un « 10 roupies ? ».

Pour eux, c’est un moyen de se faire offrir leur bonbon de la journée. Ce n’est pas méchant. Mais c’est désagréable de penser que ces enfants voient l’étranger comme « celui qui va peut être leur donner de l’argent » et rien d’autre. Ca laisse présager une dégradation de la qualité de vie (pour les étrangers !) au Népal d’ici quelques années. C’est dommage, mais je pense que d’ici dix à quinze ans, les grandes villes népalaises ressembleront beaucoup aux villes indiennes, au grand désespoir des touristes !

Nous croisons aussi des ateliers d’artisans qui travaillent le métal. L’un d’entre eux, très aimable et gentil, nous laisse regarder pendant quelques minutes sans sourciller. Pour notre plus grand plaisir, nous passons aussi devant de nombreuses échoppes de biscuits et sucreries délicieux et à des prix « locaux » (normaux, pas de « prix pour les blancs »…) qui nous remplissent le ventre.

.

L’objectif de notre balade, c’est le temple de Swayambunath, ou « monkey temple » (c’est qu’il y en a, des singes, ici…). Pour l’atteindre, il va falloir monter plein plein plein de marches, choisir les bonnes parce que là encore, l’entrée principale est payante mais pas les autres…

Croiser beaucoup de singes, de pèlerins et d’autres touristes comme nous…

IMG_0205

Beaucoup de singes croisés sur la route…

IMG_0211

Nous arrivons en haut (bien fatigués de nos efforts…) mais le brouillard nous empêche de profiter pleinement de la vue. Dommage ! Heureusement, la stuppa est belle (enfin, comme toutes les autres stuppas, mais elle est grande au moins…) et de nombreux pèlerins animent l’endroit.

IMG_0212

IMG_0246

Le tonnerre se mettant à gronder (comme tous les jours !), c’est l’heure de rentrer dans notre sympathique guest house. Ce soir là, nous nous offrirons un dîner de roi dans un merveilleux restaurant Nawar (un des peuples du Népal). Waooow, c’est un bonheur pour les papilles, je recommande très grandement à tous de passer la soirée dans un de ces restaurants si vous passez par le Népal. Mais n’attendez pas trop du « spectacle de danseuses » annoncé…  Nous avons eu droit à trois danseuses qui n’étaient pas coordonnées du tout et qui, vu leur tête, n’avaient pas du tout envie d’être là. Dommage !

Il nous restait un jour à Katmandou… Mon anniversaire ! C’est pour le prochain article.

La suite

Vacances au Népal VI : Paysages

Par défaut

L’épisode précédent

Il me reste quelques photos du magnifique lac Phewa…

IMG_9087

IMG_9129

Voilà l’endroit où nous avons pris notre petit déjeuner juste après avoir vu le lever de soleil sur le lac…

Il faut savoir que ce lac, je l’ai pris sous à peu près tous les angles, de tous les points de vue, et sous toutes les lumières possibles et inimaginables… Heureusement pour vous, WordPress réduit ma mémoire de stockage donc je ne peux pas « tout » présenter.

Enfin, pour mon dernier jour à Pokhara, j’ai loué un cheval pour monter sur le mont avoisinant, Sarangkot. Une vue stupéfiante (sur le lac. De l’autre côté on voit normalement les Anapurna mais c’était brumeux…), la traversée de cultures en terrasses et de petits villages adorables…

Cette promenade était un vrai plaisir ! La montée et la redescente prend environ 5h à cheval, avec le plaisir d’avoir un « guide » qui court derrière vous tout du long (oui oui, à pied), et une pause au milieu pour déjeuner. Je me sentais mal pour lui mais visiblement, ici, c’est comme ça que ça se passe !

IMG_9796

IMG_9801

La pause dans un restaurant avec une vue magnifique m’a permis de discuter un peu avec des personnes montées à pied, en taxi ou en moto, parfois dans le but de descendre sur le lac en parapente (très prisé depuis ce point…).

J’ai beaucoup apprécié la balade mais la selle était TRES inconfortable et j’ai vraiment vu arriver la fin avec un immense soulagement…

.

Enfin, le dernier matin, quand nous nous apprêtons à prendre le bus pour Katmandou, nous apercevons quelque chose que nous cherchons en vain depuis 5 jours mais qui est caché par la brume…

IMG_9870

Les Anapurnas !

Nous quittons Pokhara le sourire aux lèvres. J’aime décidément beaucoup cette ville. La rue principale de City Lake a beau être très superficielle et très (trop…) « pensée pour les touristes », ça n’en retire rien à la beauté du lac, au goût des pizza au feu de bois mangées à la lueur d’une bougie au bord du même lac, à la gentillesse des habitants, au plaisir de circuler à vélo dans la vieille ville…

Heureusement, nous n’avons pas eu le temps d’être tristes, Katmandou nous réservait aussi de belles surprises ! (après 8h de bus, quand même, il faut la mériter…)

La suite

Vacances au Népal V : Farniente…

Par défaut

L’épisode précédent

Comme le nom de l’article ne le laisse pas supposer, ce matin là nous nous sommes levés très, très, très tôt. Objectif : assister au lever du soleil depuis le lac Phewa. Nous tournions autour de ce lac depuis notre arrivée et il était temps d’aller dessus !

Il n’est pas très compliqué de louer une embarcation (à une rame !), avec ou sans rameur. Etant accompagnée de deux suisses enthousiastes, il a été décidé que nous ramerions tous seuls (résultat, je n’ai pas touché la rame de la promenade. J’ai pris des photos, c’est aussi bien !).

 IMG_9400

IMG_9405

Nous nous arrêtons sur une petite île au milieu du lac, qui accueille un temple…

IMG_9419

IMG_9421

Nous restons plus d’une heure sur le lac avant d’aller prendre un petit déjeuner « avec vue », presque les pieds dans l’eau.

IMG_9527

La journée qui suivra sera calme. De vraies vacances ! Nous trouvons un bar sur le bord du lac (presque les pieds dans l’eau, encore !), avec des canapés confortables et de nombreux coussins, et y établissons nos quartiers avec un bon livre et un thé (ou un milk shake, ou une bière…). Une assiette de frites ou un bol de pop corn de temps en temps, et voilà une bonne journée bien remplie…

IMG_9558

Malheureusement, nous serons perturbés par un orage monumental à partir de 16h. De la pluie qui rappelle la mousson, des grêlons, des éclairs et du tonnerre à faire peur : un véritable orage de montagne ! Nous aidons le personnel du bar à mettre à l’abri les coussins au centre de la « cabane » et nous y réfugions aussi…

IMG_9576

Ca donne un air de réfugiés, non ?

Nous rions avec les serveurs devant la violence de la tempête et d’autres personnes, des promeneurs surpris par la pluie, viennent s’abriter avec nous dans la bonne humeur. Nous observons le lac déchaîné… Des sauveteurs sont déjà partis à la recherche des embarcations coincées en mauvaise posture au milieu. D’ailleurs, les sauveteurs sont… A la rame !

Lorsque l’orage se calme, je sors prendre quelques photos sous un ciel un peu éclairci…

IMG_9607

Un marcheur solitaire devant les rameurs…

IMG_9665

Un enfant qui joue sur la berge

IMG_9744

Il n’est pas beau, ce lac ?

Après tout ça, nous sommes allés prendre un super dîner dans un petit restaurant à l’écart de la rue touristique, où les étrangers se font très rares. Nous avons dîné d’un dhal bhat (version népalaise du thali : repas complet servi sur un seul plat) délicieux et très, très consistant !

Le cuisinier et sa femme étaient adorables, et la soirée a vraiment été sympathique. Surtout que juste après, nous avons enchaîné sur… Un bar plein de népalais, l’endroit idéal pour regarder un des premiers matchs de la coupe du monde de cricket !

Cette année était la première année où le Népal était qualifié pour une coupe du monde (tous sports confondus). Imaginez comme la date est importante… Les népalais étaient plus qu’enthousiastes (bien que très calmes… Ca n’a rien à voir avec regarder un match de coupe du monde en France !) vis à vis de cette qualification, même si finalement, il n’est pas allé très loin.

En tout cas, cette soirée nous aura permis de réviser notre compréhension du cricket et de bien nous amuser !

La suite